Au fil des décennies, sa santé, qui la limite déjà dès l'enfance, s'aggrave. Les médecins n'ont pas encore réussi à identifier la maladie qui la diminue tant. Confinée chez elle, elle travaille sur divers projets dans son home studio, d'où elle espère pouvoir créer ses albums en distanciel, quand et comme sa santé le lui permet et sur le très long terme. Elle est très ralentie par des épisodes d'épuisement intense avec somnolence chronique. Sa pratique du chant et des instruments de musique doit rester exceptionnelle et ponctuelle, car c'est trop physique pour elle, générateur de fortes douleurs en différé qui mettent plusieurs jours et nuits à s'estomper. Heureusement, l'informatique lui est plus accessible : elle compense ses déficits physiques grâce à l'informatique, dont elle est passionnée. Sa vie sociale est limitée notamment par le fait que l'effort pour parler et se faire comprendre à l'oral lui déclenche aussi, en différé de quelques heures, de fortes douleurs durables : elle évite donc les conversations orales, en présentiel comme en distanciel, mais communique beaucoup par l'écrit. Elle évite aussi les déplacements, car elle supporte très mal les moyens de transport. Elle est toujours frustrée du peu de temps que lui accorde sa santé pour ses activités, de ses journées trop raccourcies.

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Jusqu'en 2010, où elle a été victime d'un grave accident (piéton renversé par un camion 38T semi-remorque), elle exerçait le métier de professeur de mathématiques en collège et en lycée. Les mathématiques sont un "monde idéal" où tout est logique et juste, dans lequel elle aime se réfugier de temps en temps. Elle trouve que ça remonte le moral de se plonger dans un problème de maths quand "ça ne va pas" : on change d'univers, pour un autre où tout est juste et logique, où "Les problèmes ont des solutions, les règles jamais d'exception" (Le rock des maths). Elle aime aussi beaucoup transmettre et apporter du bonheur aux jeunes en les instruisant, en transmettant notamment la rigueur mathématique que lui a enseignée son professeur de mathématiques de terminale au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand : Mme Claudine Bertrand, en 1992-1993. Rien ne lui fait plus plaisir que d'avoir permis à des élèves de réussir à comprendre une notion ou d'avoir une bonne note à un devoir ou à un examen. Claire regrette que sa santé ne lui permette plus de donner même des cours particuliers de mathématiques.

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Après une formation basique de solfège et de piano dans son enfance, c'est en autodidacte qu'elle crée chansons, vidéos et sites web. Internet permet d'acquérir des connaissances et des compétences de chez soi et à son rythme, ce qui est une véritable chance pour Claire, qui a commencé un cursus musical chez polyphonies.com, mais n'a pas pu le terminer pour raisons de santé.

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"Lauvergne" est son nom d'épouse. On aura pu la connaître par le passé sous son nom de jeune fille "Claire Lebert", notamment quand elle a gagné un concours de paroliers à l'école de musique de Cahors en 1985 quand elle avait 10 ans et un concours de mélodiste en 1987 quand elle avait 11 ans (pour la mise en musique du poème "le Cancre" de Jacques Prévert). Son mari Flavien ne partage pas sa passion pour la musique ni pour les mathématiques, mais l'encourage à faire ce qui l'épanouit. Tous deux ont la passion de l'informatique et des chats. Et tous deux sont très malades et souvent confrontés au milieu médical.

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Claire compose et écrit des chansons en langue française, dans divers styles : variété française, chant choral, rock, jazz, autres, avec une prédilection pour le chant polyphonique. Elle met aussi en musique des textes qu'on lui soumet ou des textes imposés (par exemple, ceux de la liturgie catholique). On lui demande souvent d'arranger des chants pour chorales à 3 ou 4 voix, ou de réaliser des enregistrements de chansons.